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Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 05.djvu/332

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GAILLARDIN.

Et pourquoi as tu quitté le centre de tes opérations ?

CASCADOU.

Peuh ! j’étais rassasié !… Manger toujours des fruits des Bouches-du-Rhône !… J’ai fait un héritage et je viens pour croquer…

GAILLARDIN.

Ton héritage ?

CASCADOU.

Non ! un peu de ces Parisiennes ! (Revenant en scène.) Ah çà ! tu es marié qu’on m’a dit ?

GAILLARDIN.

Depuis un an…

CASCADOU.

Ta femme est-elle piquante ?

GAILLARDIN, étonné.

Mais… c’est une beauté sévère.

CASCADOU.

Moi, je les aime, les beautés sévères… A-t-elle de l’œil, du nez, de la dent ?

GAILLARDIN.

Qu’est-ce que ça te fait ? Est-ce que ça te regarde ?

CASCADOU.

Ah ! tu es jaloux ?

GAILLARDIN.

Non… mais…

CASCADOU.

Tiens ! tu me rappelles le mari de la belle Bordelaise…