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Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 06.djvu/115

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Ernest, déconcerté.

Vous me reconnaissez ?

Hermance.

Je vous devine. Donnez-moi un arrosoir et causons de loin pour ne pas être surpris.

Ils continuent la scène en arrosant, Ernest à gauche, Hermance au milieu.

Hermance, venant en scène.

Je vous ai dit de venir ici, parce que je ne veux plus vous recevoir, j’ai trop peur !

Ernest, même jeu.

Moi aussi !

Hermance.

Ernest, il faut en finir.

Ernest, avec tristesse.

C’est donc une rupture ?

Hermance, même jeu.

Ne prononcez pas ce mot.

Ernest.

Ah ! Hermance !

Hermance.

Ah ! Ernest !

Ernest.

Je serai toujours votre ami.

Hermance.

C’est encore trop : Ernest, il faut vous marier, mon ami.

Ernest, s’oubliant.

J’y pensais.