Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 06.djvu/118

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Ernest, même jeu et passant vivement.

C’est le cocher, il a quitté le septième bec de gaz pour se mettre devant la porte.

Hermance.

Cependant vous lui avez donné ce qu’il vous demandait ?

Ernest.

Mais il me nargue. Nous sommes à la merci de cet homme.

Hermance.

Je ne peux plus vivre ainsi.

Elle pose l’arrosoir à gauche, près du banc.

Marjavel, du dehors, à gauche.

Krampach, va me chercher le jardinier, mort ou vif.

Ernest.

C’est Marjavel…. Il cause avec Krampach !

Il pose l’arrosoir à droite, deuxième plan.

Hermance, effrayée, venant en scène.

Mariez-vous avec votre cousine aujourd’hui, à l’instant.

Ernest.

Je vais écrire à mon oncle.

Hermance, remontant à la corbeille du milieu ; Ernest la suit.

Et j’annoncerai la nouvelle à mon mari.

Ernest, lui tendant la main.

Adieu !

Hermance, lui prenant la main.

Adieu !

Ernest, avec des larmes.

Ainsi tout est fini ?