Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 06.djvu/117

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Ernest.

Pendant que nous y sommes, je crois que nous ferions mieux d’en prendre une jeune.

Hermance, vivement.

Laide…. alors.

Ernest, avec indifférence.

Laide ou jolie.

Hermance.

Jolie, jamais !

Ernest.

Cherchons dans les laides. Oh ! Dieu ! cela m’est égal !…. Il y a ma cousine.

Hermance.

Berthe ?

Ernest.

Cela ferait plaisir à mon oncle.

Hermance.

Elle est très jolie.

Ernest.

Peuh ! je n’aime pas ces beautés-là, moi…. et puis, vous savez, je l’ai vue toute petite. Elle n’avait qu’une dent ; elle était affreuse ! ça m’est toujours resté.

Hermance.

Je préfère que vous épousiez ma tante.

Ernest.

Plutôt mourir de la main de Marjavel.

On entend le claquement d’un fouet.

Hermance, reprenant l’arrosoir. Qu’est-ce que c’est que ça ?