Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 06.djvu/120

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Scène II

Hermance, Marjavel
Hermance.

Eh bien, vous ne me souhaitez même pas le bonjour ?

Marjavel.

Pardonne-moi, je suis préoccupé depuis hier….

Hermance.

Et de quoi, mon ami ?

Marjavel.

De la perte de ton diamant.

Hermance.

C’est un petit malheur.

Marjavel.

Je tiens à savoir s’il n’a pas été volé ; car, depuis que mes domestiques sont sûrs, ma maison ne l’est plus. Le vent m’a déjà pris une gouttière…. Je me suis levé de bonne heure, j’ai couru au pavillon, j’ai tout fait balayer par Krampach, qui passe les balayures au tamis.

Hermance.

C’est bien inutile.

Marjavel.

J’y tiens. Croirais-tu qu’Ernest est déjà sorti ?

Hermance.

M. Ernest doit avoir beaucoup d’occupations en ce moment…. Je crois qu’il est question pour lui d’un mariage.

Marjavel, étonné.

Ernest se marie ?