Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 06.djvu/130

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Ernest.

Oh ! quand on n’est pas pressé !….

Krampach.

On dit que ça se garantit trois ans.

Ernest.

Tu veux que je la fasse régler ?

Krampach.

Oui, et, en même temps, je vous prierai d’y faire poser une sonnette.

Ernest.

Comment, une sonnette ?

Krampach.

Chez nous, M. le brigadier de gendarmerie a une montre avec une sonnette.

Ernest.

Tiens, tiens, tiens, tiens !

Krampach.

Oui !…. quand il est trois heures, elle fait : ding ! ding ! ding !…. quand il est quatre heures, elle fait : ding ! ding ! ding ! ding ! quand il est cinq heures….

Ernest.

Oui…. ainsi de suite jusqu’à minuit…. (À part.) Il me demande une montre à répétition…. Eh bien, il n’est pas exigeant. (Haut.) Tu l’auras.

Krampach, lui tendant la main.

Soyons amis.

Ernest, à part, un peu froissé.

Un domestique !…. Ah ! bah !…. il n’y a personne. (Retirant sa main.) Du monde !…. (À Krampach.) Va chercher Marjavel.