Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 06.djvu/17

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
Marjavel.

Des gens sûrs… parce que je ne veux plus être servi que par des gens sûrs… Je les fais venir d’Alsace.

Hermance.

D’Alsace ?

Marjavel.

J’ai écrit à mon régisseur : "Mariez-moi un domestique sûr… avec une domestique sûre… et envoyez-les-moi…" Ils arrivent aujourd’hui.

Hermance.

Comment ?… Eh bien, et Pétunia ?

Marjavel.

Je crois que le moment est venu de lui indiquer la porte… Est-ce que tu y tiens ?

Hermance.

Oh ! pas du tout !

Marjavel.

Mon Dieu, ce n’est pas une méchante fille ; mais elle a continuellement un pompier dans sa cuisine.

Hermance.

En effet, j’ai cru remarquer…

Marjavel.

Et moi, ça me fait des peurs… Je crois toujours qu’il y a le feu.

Hermance.

Alors tu vas la congédier ?

Marjavel.

Non… pas moi… toi…

Hermance.

Comment ?