Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 06.djvu/247

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OCTAVE.

Tout à l’heure, vous m’avez accusé d’être intéressé… et, avant de nous séparer, je tiens à vous offrir un souvenir…

ROSA.

Vous ?

OCTAVE.

Oui !… (Tirant un papier de sa poche.) Prenez, Rosa… pensez quelquefois à moi…

ROSA.

Qu’est-ce que c’est que ça ?

OCTAVE.

C’est un titre.

ROSA, le prenant vivement.

De rentes !

OCTAVE.

C’est une action au porteur de la Chaudronnerie française !

ROSA.

La Chaudronnerie !… Tenez ! vous deviez finir par un trait d’Auvergnat.

Elle froisse le papier et le lui jette au nez.
OCTAVE.

Vous refusez ?

ROSA.

Tout !… En vous attendant, j’ai commis l’indiscrétion de me faire servir un potage… (Appelant.) Garçon !… (À Paphos qui entre.) Voilà cent sous !

Elle les jette sur la table.
OCTAVE.

C’est trop !