Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 06.djvu/26

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Marjavel.

Je la sonne… Je vais lui adresser quelques mots. (Pétunia paraît.) Approchez, mademoiselle, approchez.

Pétunia.

Monsieur ?

Marjavel.

Je sais tout. Continuez, mademoiselle, à marcher dans cette voie d’abnégation et de sacrifices que vous vous êtes tracée…

Pétunia.

Plaît-il ?

Marjavel.

L’orphelin porte bonheur. (Il passe devant elle.) Continuez, mademoiselle, continuez, l’orphelin porte bonheur.

Il sort par la gauche.

Pétunia, allant vivement à Hermance.

Quel orphelin ?

Hermance, bas à Pétunia, en gagnant la porte.

Taisez-vous donc, puisqu’on vous garde.

Elle disparaît par la porte où est sorti son mari.


Scène V

Pétunia ; puis Jobelin
Pétunia, seule.

Eh bien, elle est forte, Madame !… et voilà Monsieur qui me fait des compliments !

Jobelin, entrant du fond avec une bouteille et un bouquet de roses.

Marjavel est-il chez lui ?