Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 06.djvu/276

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ROSINE.

Et des espérances !

OCTAVE.

Ah !… il y a ici une demoiselle de cinq cent mille francs ?

ROSINE.

Miranda ! mademoiselle de Boisrosé !

OCTAVE.

Et elle veut se marier ?

ROSINE.

Sans doute !

OCTAVE.

Voyons !… qu’est-ce qui lui manque ? un bras, une jambe, un œil ?

ROSINE.

Mais non ! il ne lui manque rien !

OCTAVE, à part.

Elle est complète !

ROSINE.

Comme ça serait gentil !… nous irions ensemble aux bains de mer !

OCTAVE, très-agité.

Oui… oui… oui… (À part.) Cinq cent mille francs !

On entend l’orchestre. — Les danseurs paraissent au fond, les joueurs entrent en scène et se placent à une table de jeu à droite.
UN DANSEUR, paraissant, à Rosine.

Mademoiselle ?

ROSINE, à Octave.

Pardon… on vient me chercher pour un lancier.. Vous permettez ?…