Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 06.djvu/283

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OCTAVE, l’apercevant.

Ah ! c’est vous !

POTFLEURY.

Quelle figure bouleversée !

OCTAVE.

Oui… un grand malheur !… J’ai perdu cent louis !

POTFLEURY.

Toi ? allons donc ! Je parie vingt francs que non !

OCTAVE, vivement.

Je les tiens !

POTFLEURY, à part.

Je suis remordu !

OCTAVE, à part.

Ça ne fera plus que quatre-vingt-dix-neuf… et heureusement j’ai le moyen de tout réparer. (Haut.) Papa, mon bon père, vous pouvez me rendre un grand service.

POTFLEURY.

Lequel ?

OCTAVE.

Je suis fou de mademoiselle de Boisrosé.

POTFLEURY.

Tu veux dire Fructueux…

OCTAVE.

Non !… C’est changé, sa rue passe à gauche.

POTFLEURY.

À gauche ?…

OCTAVE.

Oui ; je vous parle de mademoiselle de Boisrosé, la fille de la maison… je veux l’épouser !