Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 06.djvu/296

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POTFLEURY, à part.

Tiens, il prend bien la chose ! (Haut.) Ainsi, tu m’approuves ? C’est moi qui ai ordonné tout ça.

OCTAVE.

C’est très-bien !… très-convenable !… vous n’avez pas fait de folies… mais c’est convenable !

POTFLEURY, à part.

Qu’est-ce qu’il dit donc ? (Haut, lui montrant le portrait.) Tu vois… j’ai pensé à toi… je t’ai fait encadrer.

OCTAVE.

Tiens ! c’est vrai !

POTFLEURY.

C’est bien mieux, n’est-ce pas ?

OCTAVE.

Oui, mais je trouve la bordure un peu simple.. ça manque d’or !

POTFLEURY, à part.

Ah çà ! on me l’a changé en route !… Je crois que le moment est bon pour lui remettre les notes.

CADET, entrant.

Monsieur… madame et mademoiselle de Boisrosé viennent d’arriver.

OCTAVE.

Faites entrer cette chère belle-mère.

POTFLEURY.

Je vais les recevoir.

Il sort
OCTAVE, apercevant la livrée de Cadet.

Tiens ! toi aussi ? Tu es superbe ! tu as l’air d’un lingot !