Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 06.djvu/297

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CADET, tremblant.

Ce n’est pas ma faute, monsieur. (Montrant son habit.) On me l’a mis de force !

OCTAVE.

Ça fait très-bien ! il y a là au moins pour quatre cents francs d’or !

CADET.

Ainsi… monsieur n’est pas fâché ?

OCTAVE.

Du tout ! (Examinant les galons de l’habit.) C’est de l’or fin !

CADET.

C’est joliment bien établi ! et la doublure !… j’en ai pour la vie !

OCTAVE.

Comment ! tu en as… Dis donc, tu sais qu’en quittant la maison… on laisse la livrée ! (Cadet sort. — À part.) Dame ! on aurait besoin d’argent… on ferait fondre Cadet ! on le porterait à la Monnaie.


Scène VII.

OCTAVE, POTFLEURY,
MADAME DE BOISROSÉ, MIRANDA.
Les deux dames entrent, introduites par Potfleury.
OCTAVE, allant au-devant d’elles.

Arrivez donc, chère belle-mère, que je vous remercie !

MADAME DE BOISROSÉ.

Mon gendre, nous venons de recevoir votre invitation.