Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 06.djvu/311

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je l’épouse pour ses bras, pour ses yeux, pour tout ce qu’elle a de bien !

OCTAVE.

Dieu ! que vous êtes romanesque ! mais je vous empêcherai bien de faire une folie.

Il va au bureau et écrit.
POTFLEURY.

Qu’est-ce que tu griffonnes là ?

OCTAVE.

Trois lignes… je vais envoyer Cadet au bureau du télégraphe.


Scène XIII.

Les Mêmes, CHAMPEIN, introduit par CADET.
CADET, annonçant.

M. Champein !…

OCTAVE.

Champein !

POTFLEURY, allant au-devant de Champein.

Eh ! bonjour, cher ami, vous avez reçu mon invitation ?

CHAMPEIN.

À l’instant… et je l’accepte avec plaisir !…

OCTAVE.

C’est lui !…

CHAMPEIN, apercevant le portrait.

Ah ! par exemple !…