Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 06.djvu/312

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

OCTAVE, à part.

Oye ! oye !

Il retourne vivement sa chaise de façon à tourner complètement le dos.
CHAMPEIN.

Voilà qui est bizarre !

POTFLEURY.

Qu’avez-vous donc, cher ami ?

CHAMPEIN.

Par quel singulier hasard avez-vous chez vous cette atroce figure ?

OCTAVE, à part.

Oye ! oye ! oye !…

POTFLEURY.

Ce portrait ?… en bien, mais c’est celui de…

CHAMPEIN.

De Grinchard, parbleu ! mon usurier !

POTFLEURY.

De Grinchard, dites-vous ?… Grinchard quinze pour cent ?

CHAMPEIN, Cmontrant le portrait.

Parfaitement !

OCTAVE.

Si je pouvais filer !

POTFLEURY, très-ému.

Ah ! je comprends pourquoi Dutillet ne me l’a jamais fait voir !… Je ne connaissais que son papier… j’en ai encore dans ma poche !

OCTAVE, se levant, et à part, avec la plus grande surprise.

Hein ! papa aussi !… Je travaillais avec papa !!!