Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 06.djvu/316

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OCTAVE, hésitant.

Eh bien… (À Potfleury, suppliant.) Mon bon père.

POTFLEURY.

Quatre heures dix !

OCTAVE, vivement.

Eh bien, je vous ai trompée !

TOUS.

Hein ?

OCTAVE.

Je suis un prodigue ! un panier percé !

TOUS.

Ah bah !

OCTAVE.

Je fréquente les cabarets, je suis membre du Caveau, j’emprunte à quinze pour cent, et je me déguise en polichinelle.

TOUS, indignés.

Oh !

OCTAVE.

Voilà mon caractère !

POTFLEURY, à part.

Il s’embellit !

Il remonte, Champein se rapproche de lui.
MADAME DE BOISROSÉ.

Ah ! c’est très-bien, ce que vous avez fait là. Vous n’aurez pas ma fille… mais c’est très-bien !

MIRANDA.

Bon ! me voilà sans mari !

POTFLEURY, lui présentant Champein.

Je vous en ai trouvé un.