Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 06.djvu/317

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MADAME DE BOISROSÉ.

Monsieur Champein ?…

POTFLEURY, à Champein.

Mon ami, nous vous attendrons demain à midi !

MADAME DE BOISROSÉ.

Nous causerons.

MIRANDA, effrayée.

Encore ?

POTFLEURY.

Je fixerai le jour du contrat… en ma qualité de beau-père… car j’épouse toujours, moi.

OCTAVE, le prenant à part.

Dites donc, papa… c’est une jolie affaire que je vous ai trouvée là !

POTFLEURY.

Tu vas me demander une commission ?

OCTAVE.

Oh ! non ! mais enfin, tôt ou tard… il m’en reviendra bien quelque chose…

POTFLEURY.

À toi ?

OCTAVE.

Dame ! il est probable que vous n’aurez pas d’autre héritier…

POTFLEURY.

Moi ? je suis tellement révolté… que je compte m’en accorder une demi-douzaine !

OCTAVE, à part.

Allons donc !… papa exagère… il n’est pas si révolté que ça.