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Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 06.djvu/36

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Marjavel, qui a déployé le papier.

Une paire de bretelles… Merci, chère enfant… Je vous promets de les porter tout seul !…

Jobelin, à part.

Je comprends les bretelles… mais le rhum !…

Berthe, à Ernest.

Bonjour, cousin ; vous avez oublié votre paletot chez mon oncle… et voici ce qui est tombé de la poche.

Elle tire l’éventail de sa poche.

Hermance, à part.

Mon éventail !

Ernest, à part.

Petite bête !

Marjavel.

Voyons… Très joli !

Ernest, bas à Hermance.

Il va le reconnaître !

Hermance, de même.

Nous sommes perdus !

Berthe remonte et gagne la gauche.

Marjavel, prenant l’éventail à Ernest.

Ah ! mon gaillard ! vous laissez traîner des éventails dans vos poches de paletot.

Jobelin, à part, suivant l’éventail des yeux.

Il ressemble à celui de Mélanie.

Ernest.

Monsieur Marjavel, n’allez pas croire…

Marjavel.

Je crois que cet éventail appartient à une femme !…