Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 06.djvu/52

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Marjavel.

Ah ! non ! Il ne faut pas me donner la main, c’est bon en Alsace. (Apercevant Krampach qui rattache ses bretelles.) Et puis… autant que possible, vous ne ferez pas votre toilette dans ce salon. (À sa femme.) Ils m’ont l’air de gens sûrs…

Hermance.

Mais ce sont des paysans.

Marjavel.

Ils se formeront. (Haut.) Il est tard… Pétunia va vous montrer votre chambre, nous causerons demain.

Krampach, saluant.

Bonsoir, monsieur et madame.

Lisbeth.

Bonsoir, monsieur et madame.

Marjavel, à part, regardant Lisbeth qui est montée près de la bonne.

Elle est gentille, l’Alsacienne.

Lisbeth et Pétunia sortent à gauche.

Krampach, à part, se disposant à les suivre.

Cette fois, je vais pouvoir l’ôter.

Marjavel, le rappelant.

Krampach !

Krampach.

Monsieur ?

Marjavel.

Reste, toi… Puisque tu es mon valet de chambre, tu vas m’aider à me déshabiller… Allume les bougies.

Krampach, à part, allumant deux bougies.

Je ne peux pas être seul depuis Mulhouse !…