Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 06.djvu/54

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Marjavel.

Ouvre !…

Hermance, à son mari.

Tu vas t’enrhumer.

Marjavel.

Il n’y a pas de danger ; ouvre, je suis bien couvert. (Krampach ouvre la fenêtre, puis retourne à la cheminée.) Ah ! ça fait du bien…

Hermance, à part.

Et l’autre qui va grimper le long du treillage ! (Haut.) Mon ami, si tu ne te sens pas à ton aise, tu ferais mieux d’aller te coucher.

Marjavel.

Tu crois ?

Hermance.

Oh ! le lit, il n’y a rien de mieux.

Marjavel, se lève.

Bonsoir. (Il l’embrasse.) Dis donc, demain, j’irai lire mon journal dans ta chambre.

Hermance.

Oui… dépêche-toi.

Marjavel.

Krampach, suis-moi !

Krampach.

Tout de suite, monsieur.

Il se donne deux ou trois coups de pincette dans le dos, et entre à la suite de Marjavel avec la bougie et la pincette.