Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 06.djvu/63

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Marjavel.

Ah ! ça va mieux… ça passe… Hermance, mets-toi là près de moi.

Hermance prend la chaise et veut s’y asseoir à distance de Marjavel.

Ernest, à part. Il oublie donc que je suis là ?

Il frappe sur la casserole.

Marjavel.

Non !… plus près…

Hermance, s’asseyant sur le divan.

Me voici, mon ami…

Marjavel, lui prenant la taille. Ah ! tu es un ange !… et je ne sais comment te remercier…

Il lui embrasse les mains.

Ernest, à part.

Sacrebleu ! (Il frappe très fort sur la casserole.) Il ne bouge pas.

Il renverse d’un coup de pied les pincettes et la pelle dans la cheminée.

Marjavel, à Hermance.

Tu l’aimes bien, ton gros loulou.

Il embrasse Hermance sur la joue.

Ernest, à part.

Il n’y a donc que le melon qui le dérange ? (Présentant la casserole.) Voilà le cataplasme.

Il la pose sur la main de Marjavel, qui, se sentant brûlé, pousse un cri. Hermance se lève.