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Hermance, embarrassée.
Il faut détourner les soupçons…
Ernest.
Et à quatre heures douze ?…
Hermance.
Quoi ?
Ernest.
J’ai entendu le sifflement d’un baiser… Si vous croyez que c’est agréable !
Hermance.
Ce n’est pas ma faute !… il faut bien détourner les…
Ernest.
Les soupçons… Je trouve que vous les détournez beaucoup trop, les soupçons !
Hermance, s’appuyant sur son épaule.
N’est-ce pas vous qui êtes aimé ?
Ernest.
Oui, c’est moi qui suis aimé… mais c’est lui qui en profite…
Hermance, piquée.
Seriez-vous jaloux par hasard du sort de mon mari ?
Ernest.
Ma foi !… ils ne sont pas déjà tant à plaindre, les maris !…
Hermance.
Oh !
Ernest.
Oui, je sais qu’il y a le petit inconvénient… mais puisqu’ils l’ignorent ! À part cela, de quoi se plaignent-ils ? nous les soignons, nous les dorlotons, nous les mijotons…