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Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 06.djvu/76

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Ernest.

Mon oncle !…

Jobelin.

Tu es donc réveillé ?

Ernest, à part.

Il n’a rien entendu.

Jobelin.

Ils ne sont plus nourris, ces pauvres poissons rouges… je les promène un peu… Ah ! de mon temps !… Donne-moi du biscuit.

Il lui met l’aquarium sur les bras.

Ernest.

Où voulez-vous que j’en prenne ?

Jobelin, allant à la table de gauche, et ouvrant le tiroir.

J’en avais toujours là… il y en a encore.

Ernest.

Alors, mon oncle, c’est pour ça que vous êtes venu me voir ?

Krampach, entrant de droite.

En v’là un n’hasard !

Ernest.

Qu’est-ce que c’est ?

Jobelin, passant vivement entre eux.

Krampach ! je suis à toi.

Il pousse Ernest, qui tient l’aquarium et le pose sur la table de gauche.

Krampach, à part sur le devant ; Ernest et Jobelin s’occupent à gauche des poissons, ils leur donnent du biscuit.

J’ai retrouvé mon filou… Kuissermann !… c’est le cocher…