Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 06.djvu/75

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Ernest.

Causons… le moment est venu de causer…

On entend tousser Jobelin dans la chambre à côté.

Hermance, se reculant avec terreur.

Ciel !… il y a quelqu’un là !

Ernest, même jeu et passant à droite.

Allons bon !

On entend Jobelin se moucher.

Hermance.

C’est mon mari ! je le reconnais à son rhume !

Ernest.

Sapristi !

Hermance, éperdue.

Il nous épiait… nous sommes perdus ! niez tout !… tout !…

Elle sort par la droite, pan coupé.


Scène V

Ernest ; puis Jobelin ; puis Krampach
Ernest, seul, boutonnant son habit.

Allons !… c’est une affaire !… j’aime mieux ça, j’en ai assez de cette vie de soubresauts, (Imitant la voix d’Hermance.) Nous sommes perdus ! Nous sommes sauvés ! (Il va ouvrir la porte de gauche, deuxième plan.) Monsieur, je suis à vos ordres !…

Jobelin, sortant ; il tient un aquarium.

Merci, mon ami, tu es bien bon…