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Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 07.djvu/107

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c, s’approchant de Jean et bas. Où diable avez-vous été chercher ce costume-là ?

Jean.

Chez Babin.

Suzanne.

Qu’est-ce que c’est que ce nègre qui gigote dans le salon ?

Jean.

C’est une idée à moi !… Comme nous manquions de danseurs… j’ai invité quelques gens de maison.

Suzanne.

Des domestiques ! Et un nègre, encore ! Balayez-moi ça !

Jean.

Soyez tranquille… après la contredanse. (À part.) Je vais l’utiliser.

Musique.

Suzanne, aux invités.

Mesdames, messieurs, voici l’orchestre. (À part.) L’Américain et le pharmacien se dévorent des yeux, je vais voir s’il en reste quelque trace. (Aux invités.) Mesdames, messieurs…

Tout le monde rentre dans le bal, excepté Gredane. Suzanne donne le bras à Jean, ils sortent par la droite au fond.

Gredane, dégustant un verre de sirop.

Ces sirops sont exquis, on voit tout de suite qu’on est dans une grande maison !

Bigouret, entrant par le côté gauche, première porte.

Monsieur Gredane…

Gredane.

Vous ! Comment êtes-vous ici ?