Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 07.djvu/108

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Bigouret.

C’est moi qui fournis les sirops, et alors…

Gredane.

Un pharmacien ! Pouah !

Il dépose son verre avec dégoût sur le buffet.

Bigouret, suppliant.

Monsieur Gredane !

Gredane.

Quoi ?

Bigouret, suppliant.

Si vous voulez passer dans la salle de jeu, il n’y a que cinq personnes.

Gredane.

Non !

Bigouret, suppliant.

Rendez-la-moi !

Gredane.

Merci, j’y ai été pincé une fois !…

Bigouret, suppliant.

Je vous promets d’être calme !… Voyons, monsieur Gredane ?

Gredane, impatienté.

Non, laissez-moi, vous avez l’air d’un mendiant… Fi ! que c’est vilain !… Je suis dans le monde et je ne cause jamais d’affaires dans le monde !

Bigouret.

Oh ! ce n’est pas votre dernier mot !… Je reviendrai.

Il sort par la gauche. Gredane remonte et passe dans le deuxième salon.