Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 07.djvu/179

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Auguste

C’est à moi qu’elle s’adresse.

Ernest

Je le vois bien. (Lisant.) « Tu crois les cancans du premier cocodès venu… »

Auguste

Ça, c’est pour vous…

Ernest, lisant

« Monsieur Ernest m’a offert une montre en or avec sa chaîne… je l’ai refusée… » (A part.) Elle a préféré un bracelet.

Auguste

Brave fille !

Ernest, lisant

« Sois tranquille… si jamais je te trompe, je te le dirai… »

Auguste, reprenant sa dépêche

Vous entendez… elle me le dira… (Avec triomphe.) Eh bien ! Qu’est-ce que vous avez à répondre à ça ?

Ernest

Rien !… mon ami… rien… je me vantais, mais alors qu’as-tu fourré dans ce macaroni ?

Auguste

Rien, parole d’honneur !… J’ai eu un moment l’idée… quand vous avez levé la main sur moi… d’y déposer l’expression de mon mécontentement… mais la dépêche de Julie est arrivée…