Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 07.djvu/187

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Pomadour.

C’est égal… il ne faut pas se décourager… Retenez bien ceci : plus un peuple a de lumières, plus il est éclairé.

Piget.

C’est comme les salles de bal.

Pomadour.

Et plus il est éclairé…

Courtin.

Plus il a de lumières.

Pomadour.

Voilà !… C’est à Piget à jouer.

Piget, à part.

Est-il rasant avec son tonneau !

Il va jouer au fond.
Pomadour, à Courtin.

Mais où est donc passé ton ami ?

Courtin.

Adolphe ?… Il est remonté dans sa chambre.

Piget, à part.

Lui, pas bête !

Courtin.

Il était un peu fatigué… La chaleur, le soleil… Dis donc, tu ne m’en veux pas de te l’avoir amené ?

Pomadour.

Du tout ; il est charmant, ce garçon, il m’a plu tout de suite.

Courtin.

Je l’ai rencontré au chemin de fer, je lui ai dit : « Où vas-tu comme ça ! » Il m’a répondu : « Je n’en sais rien.