Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 07.djvu/189

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Courtin.

Il vous a des histoires impayables !

Pomadour.

Des histoires de femmes ?

Courtin.

Oui !

Pomadour.

Salées ?

Courtin.

Oh !

Pomadour.

Nous les lui ferons raconter au dessert… J’enverrai ma femme porter des fraises chez le curé… Et qu’est-ce qu’il fait ?

Courtin.

Adolphe ?… Rien ; il va à la Bourse.

Pomadour.

Tiens, il faudra que je le consulte sur mes cinquante Saragosse. Qu’est-ce que tu penses de l’Espagne, toi ?

Courtin.

Mais, dame ! l’Espagne… C’est un pays… grandiose… par ses montagnes.

Piget, au fond.

J’en ai cent vingt… C’est à Courtin à jouer…

Pomadour.

Vite ! dépêche-toi !

Courtin.

Voilà ! (À part, remontant.) Dieu ! que c’est assommant !