Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 07.djvu/208

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
Adolphe.

Je suis à votre disposition, monsieur… (À part.) Il m’ennuie avec son orangerie !…

Il entre à gauche.

Scène X

Piget, Pomadour
Pomadour.

Sapristi ! dans quelle affaire m’avez-vous fourré là ?…

Piget.

Ce n’est pas moi.

Pomadour.

Mais si !… tu m’as dit que le tien ne s’était pas défendu.

Piget.

C’est vrai… il n’a fait que parer… Par exemple, je n’ai jamais pu le toucher.

Pomadour.

Comment ?

Piget.

Nous sommes allés cinq jours de suite au Vésinet… Le premier jour, il y a eu vingt-huit reprises… j’avais amené un médecin… c’était horrible !… le second, dix-neuf… le troisième seize… J’avais lâché le médecin… il me prenait vingt francs par séance ; ma foi, quand j’ai vu que je ne pouvais pas le toucher, je n’y suis plus retourné ! Tu comprends, j’ai mes affaires, moi !

Pomadour.

Parbleu ! moi aussi !… Mais, voyons, sacrebleu ! qu’est-ce