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Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 07.djvu/243

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c’est de vouloir épouser une jolie personne comme toi… Je suis ton nouveau prétendu.

Olympe.

Toi ? Mais prends bien garde !

Amélie.

Moi prendre garde !… (Elle s’avance menaçante sur Olympe, qui recule effrayée.) Un militaire, un officier, un hussard ! Maintenant, du papier, une plume…

(Elle va à la table placée à droite.)
Olympe.

Que vas-tu faire ?

Amélie.

Je vais écrire à ton père… J’ai mon idée… ce sera court, mais nerveux !

(Elle écrit.)
Olympe.

Comme nous allons nous amuser ! (Elle sonne. — Antonin entre.) Antonin, préparez tout de suite pour Monsieur la chambre verte.

Antonin.

Oui, mademoiselle.

(Il sort à droite.)

Amélie. — Tiens, voici ma lettre… Trois lignes d’éloquence. (Lisant.) « Monsieur, je suis gentil, bien tourné, jeune et hussard ; j’aime Mlle votre fille, je vous demande sa main… Causons-en ! — Nota. Je suis pressé, corbleu ! »

Antonin, rentrant.

Mademoiselle, la chambre est prête.

Olympe.

C’est bien.