Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 07.djvu/36

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Jean, saluant.

Madame…

Il se rassied.

Agnès.

Eh bien, et l’autre ?

Suzanne.

Je l’ai envoyé en province gérer une de mes propriétés… (À Adolphe.) Prenez donc garde ! vous me tirez les cheveux !

Adolphe.

Pardon… je ne croyais pas que c’était à Madame…

Agnès, prenant un flacon sur le guéridon.

Lait des Sultanes… qu’est-ce que c’est que ça ?

Suzanne.

Oh ! ma chère, une eau merveilleuse pour donner du lustre à la peau.

Agnès.

Ah ! mais j’en veux ! Où trouve-t-on ça ?

Suzanne.

Je n’en sais rien… mais j’ai la recette.

Agnès, s’asseyant à côté du guéridon.

Donne, je vais la copier.

Suzanne, à Jean.

Commandeur !

Jean, passant derrière le guéridon.

Chère amie !

Suzanne.

Dictez donc cette recette à Madame !…

Agnès se met à écrire.