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Blancminet.
Oh ! je sais pourquoi ! vous avez toujours aimé à courtiser les petites mères !
Bourgillon.
J’avoue que je suis amateur… les femmes me sont sympathiques !…
Blancminet.
Et ce n’est pas pour de prunes qu’on vous appelle le beau Bourgillon !
Bourgillon, avec modestie.
Le fait est qu’à Vitry-le-Brûlé on a des bontés pour moi !
Blancminet.
Ah çà ! si votre jeune homme arrivait, vous me feriez prévenir… je viendrais l’inviter à dîner… il verrait ma fille, qui revient aujourd’hui de chez sa tante…
Bourgillon.
Soyez tranquille !
Blancminet.
À tantôt… on dînera à trois heures très précises. (À part.) C’est égal, les huîtres… c’est bien hardi !
Scène III
Bourgillon, Loiseau
Loiseau, entre par la gauche, très endimanché ; il tient une canne dans une main et un parapluie dans l’autre.
Quel temps fait-il ?… patron, faut-il prendre une canne ou un parapluie ?