Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 08.djvu/419

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Loiseau.

Eh bien ? je suis lié par des serments antérieurs et supérieurs…

Bourgillon.

Vous êtes marié ?

Loiseau.

Non !

Bourgillon.

Alors ?…

Loiseau.

De grâce, n’insistez pas… ce serait me désobliger.

Il ôte son lorgnon.

Bourgillon, à part.

Mais qu’est-ce qu’il a ?

Loiseau.

Quand revient madame Bourgillon ?

Bourgillon.

Olympe ?… elle est chez sa marraine… je l’attends d’un jour à l’autre… Tiens ! ça me fait penser que j’ai reçu une lettre d’elle il y a trois jours !… je ne l’ai pas encore décachetée !

Loiseau, indigné.

Oh !

Bourgillon.

Quoi ?

Loiseau.

Rien !

Bourgillon, tirant une lettre de sa poche.

La voici !… voyons ce qu’elle me chante.