Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 08.djvu/440

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Mistral.

Merci ! je n’ai pas le cœur aux cerises !

Bourgillon.

Certainement, c’est un malheur… mais ce n’est pas votre faute… Ensuite, êtes-vous bien sûr ?… car, enfin une femme ne brûle pas comme ça… totalement !

Mistral.

Trop sûr, hélas ! (Lui montrant le dé.) Voici ce qu’il en reste !

Bourgillon, vivement.

Hein ?… un dé ?… le dé de ma femme ! je reconnais son chiffre… O, B., Olympe Bourgillon… C’est ma femme !…

Il tombe en défaillance sur une chaise.

Mistral.

Allons, bon !… c’est sa femme à présent !


Scène XIII

Mistral, Bourgillon, Loiseau ; puis Antoine
Loiseau, rentrant gaiement.

Bonnes nouvelles ! ta future n’est pas brûlée !… je viens de la rencontrer… avec un melon ! Elle avait pris le messager…

Mistral.

Ce n’est plus elle !… c’est bien plus affreux !

Loiseau.

Qui donc ?

Mistral, lui montrant le dé.

Regarde !