vos effusions, conjugales !… "Bonjour, ma bichette !… Adieu, ma bichette !…" Et il vous embrasse ! et il vous rembrasse ! et moi, je suis là !
Ah ! monsieur Albert !… je ne vous ai promis que l’amitié !
Eh ! l’amitié… Vous n’avez donc pas lu ma lettre ?
Laquelle ?
Celle que j’ai placée dans le copie-lettres… Notre nouvelle cachette depuis que je fais seul la correspondance.
Non… Je ne l’ai pas vue.
Elle ne lit même pas mes lettres !… (Tirant une lettre du copie-lettres.) Tenez… la voilà !
Donnez-la-moi…
Non ! c’est inutile !… À quoi bon ? Une lettre que j’avais soignée… où j’avais répandu des torrents de passion… Ah ! si c’est ainsi que vous comprenez l’amitié !…
Mais je vous assure que je vous aime bien…
Oui, d’une façon tranquille, calme, nonchalante, gnangnan. (Avec exaltation.) Mais mon amitié, à moi… c’est une amitié ardente, brûlante, corrosive !