Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 09.djvu/401

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Madame Carbonel.

Enchantée, monsieur, de faire… ou plutôt de renouveler connaissance avec vous…

Maurice, étonné.

Comment, madame, j’aurais été assez heureux ?…

Duplan.

Oui… je t’ai déjà présenté une fois à madame ; il est vrai que tu avais huit ans.

Carbonel.

Ma femme vous a fait sauter sur ses genoux et elle vous a embrassé !…

Maurice.

Alors madame, j’ai dû faire bien des envieux.

M. et madame Carbonel.

Oh ! très joli, très joli !…

Maurice, s’avançant.

Et je serais bien heureux, madame, si M. votre mari voulait nous permettre de reprendre nos relations… au point où nous les avons laissées.

M. et madame Carbonel.

Ah ! très joli !… très joli !…

Madame Carbonel, bas à son mari.

Il a de l’esprit.

Carbonel, bas.

Je crois bien, il en a pour un million ! (À Maurice.) Vous arrivez d’Italie, jeune homme ?

Maurice.

Oui, monsieur, de Venise !