Mais je ne vous demande pas ça ! Défendez-vous, au contraire… tâchez de le… (se reprenant) de l’éviter !… mais ne vous servez pas de son truc, c’est à lui ce truc, c’est le truc de la famille… Cherchez-en un autre… un bon ! un meilleur ! (Avec émotion.) Adieu… et bonne chance !
Nous ne nous reverrons probablement jamais…
Après tout, je ne le connais que depuis quinze jours, cet Espagnol !… prenez son truc si vous voulez !
Ah ! tu as beau dire, tu m’aimes toujours !
Non, monsieur… là où il n’y a plus d’estime, il ne saurait y avoir d’amitié.
Il rentre dans sa chambre.
Scène XII
Plus d’estime !… Il me couvre de son mépris ! Ah ! je suis maudit ! (Il s’arrache les cheveux, regarde sa main noircie et l’essuie avec son mouchoir.) Ces coiffeurs de Genève ont de bien mauvaise pommade. (Apercevant Loïsa, qui entre de gauche.) Vous, madame ?
Ah ! monsieur Agénor !