Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 10.djvu/129

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
Martin.

J’ai Pionceux.

Agénor.

Un mercenaire !… Je n’oublierai jamais avec quel dévouement vous m’avez soigné à Chamounix.

Martin, vivement.

Ne parlons pas de ça ! (À part.) Le laudanum…

Il est descendu à gauche, près de la table.

Agénor.

Avant de nous séparer, accordez-moi une dernière faveur.

Martin.

Laquelle ?

Agénor, tirant le rond de serviette de sa poche et le posant sur la table.

Acceptez mon rond.

Martin, après une courte lutte, tirant une tabatière de sa poche et prenant une prise.

Soit… mais, comme il ne me convient pas d’être en reste avec vous… voici ma tabatière.

Il la pose sur la table.

Agénor.

Oh ! merci ! (Il la couvre de baisers.) Elle ne me quittera plus !

Martin.

Abrégeons cette scène déchirante… Adieu pour jamais !