Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 10.djvu/165

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
Monnerville.

Ernest de Monnerville !

Verdinet, à part.

Tiens ! ma station existe… (Haut.) Enchanté, monsieur !… Monsieur vient prendre les eaux ?

Monnerville.

Il paraît, monsieur, que j’ai séduit votre femme ?

Verdinet, étonné.

Comment ?

Monnerville.

Ah ! ce n’est pas tout !… Il paraît que vous m’avez souffleté… et il paraît que j’ai refusé de me battre…

Verdinet.

Qui a pu vous dire ?…

Monnerville.

Un de vos amis… un ancien notaire, qui me quitte à l’instant.

Verdinet, à part.

Il ne fait que des sottises, ce vieil animal-là !

Monnerville.

Vous comprenez, monsieur, que tout cela demande une explication.

Verdinet.

Oh ! mon Dieu, monsieur… c’est bien simple… vous allez rire…

Monnerville, froidement.

Je ne crois pas, monsieur.

Verdinet.

J’étais jeune… j’étais garçon… comme vous,