Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 10.djvu/188

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Verdinet, applaudissant.

L’œil jaloux d’une étoile ! Très bien, très bien ! (À part.) À lui, maintenant… nous allons rire !

Monnerville, chantant

Calme tes craintes, tes alarmes…

Verdinet, étonné.

Tiens !

Monnerville, chantant

Elle brillait, je m’en souviens,
Le soir, où tout baigné de larmes,
Mon regard rencontra le tien.

Verdinet.

Brava ! brava ! (À part.) C’est-à-dire non !… Il a une voix charmante, l’animal.

Monnerville

Douce étoile de nos amours,
Brille longtemps, brille toujours !

Madame Désaubrais.

Oh ! très bien… très bien !

Verdinet, à part.

Sapristi ! je suis vexé de l’avoir fait chanter.

Henriette et Monnerville, ensemble

Douce étoile de nos amours,
Brille longtemps, brille toujours !

Galinois, entrant.

Il est quatre heures. (S’arrêtant.) Hein ?… Lui, avec elle ?

Madame Désaubrais.

Chut ! Taisez-vous donc !

Elle fait signe à Galinois de s’asseoir.