Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 10.djvu/193

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Verdinet, voyant la signature.

Hector de Marbeuf.

Galinois.

Le petit !

Verdinet, lisant.

"Madame, je vous aime trop pour vous tromper…" (Parlé.) Ah ! le drôle, il payera pour tout le monde… Tenez, lisez !

Il remet le billet à Galinois.

Galinois, mettant son binocle et lisant.

"Madame, je vous aime trop pour vous tromper… je pars, mais je tiens à ne pas vous laisser de moi une opinion que, je ne mérite pas… M. Verdinet m’a calomnié…"

Verdinet, très exalté.

Paltoquet !

Galinois, lisant.

"Je n’ai jamais été marié… ni trompé…"

Verdinet.

Ca, c’est vrai !

Galinois, lisant.

"C’était une ruse qui m’avait été suggérée par M. votre mari."

Verdinet.

Exact !

Galinois, lisant.

"Et qui lui avait parfaitement réussi à Plombières… il y a trois ans."

Verdinet.

Parfaitement !… Figurez-vous… (S’arrêtant en voyant Galinois.) Oh !