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Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 10.djvu/222

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donc deux cents francs de moins que vous me devez et que je vous rends…

PAUL.

Mais, monsieur, c’est ma faute, si…

CHAMEROY.

Pardon, monsieur, je ne suis pas un usurier…

PAUL.

Au fait… j’agirais comme vous, monsieur. (À demi riant.) si j’avais des effets à recevoir au lieu d’en payer !… J’accepte donc simplement ce que vous m’avez offert simplement et je vous prie seulement de me permettre de vous serrer la main.

CHAMEROY.

Très-volontiers… (À part.) Charmant jeune homme !

PAUL

Famille de braves gens ! (Saluant.) Madame, mademoiselle !

Il va pour se retirer.
MADAME CHAMEROY, l’arrêtant.

Un moment encore, monsieur, je vous prie ! (À son mari.) Mon ami, monsieur connaît intimement M. de Vérac.

CHAMEROY, vivement.

Ah !

MADAME CHAMEROY.

On lui a beaucoup parlé de la famille à laquelle il s’allie !

CHAMEROY.

Ah !

MADAME CHAMEROY.

On lui a dit que le père était commun, la mère avare, et la fille gauche ?