Pour moi ! pour moi ! je veux dire pour une cousine… une jeune cousine qu’elle a métamorphosée.
(Vous verrons cela plus tard… Après ?
Après ?
Cela ne fait que commencer ! Vous ne m’avez donné jusqu’ici que des conseils de coquetterie !… et il ne suffit pas qu’une femme soit bien coiffée… bien habillée pour plaire à un honnête homme et le rendre heureux !… Or, je veux que mon mari soit très-heureux ; je veux qu’il m’aime de toutes les façons… avec ses yeux, avec son cœur et avec son esprit.
Est-elle gentille !
Eh bien, mademoiselle, M. de Vérac a une affection très-profonde dans sa vie. Il adore sa mère, qui est un peu vieille, un peu infirme, et qui n’a plus guère que deux plaisirs dans ce monde : entendre chanter et entendre lire. Avez-vous une jolie voix ?
Une voix superbe !… juste la mienne quand j’étais jeune.
Maintenant, savez-vous lire ?
Comment ! si elle sait lire ? Pour qui nous prenez-vous ?…