Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 10.djvu/24

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Martin.

Nous finissons.

Loïsa.

Non ! c’est insupportable ! depuis le matin jusqu’au soir ! (Brouillant les cartes.) Tiens ! tiens !

Martin.

J’avais cent d’as.

Il se lève.

Loïsa, à part.

Comment le renvoyer ? (Haut à Martin.) Vous oubliez que vous devez aller toucher aujourd’hui vos coupons au Crédit foncier.

Martin.

C’est juste… On a jusqu’à trois heures… J’y vais. (Il remonte puis redescend.) Je t’annonce que M. Agénor refuse de dîner avec nous.

Loïsa.

Comment ?

Martin.

Monsieur prétend que, si nous invitons notre cousin Hernandez, c’est par gloriole !

Agénor, debout.

Non, j’accepte, là… j’accepte !

Martin, lui tendant la main.

Capricieux ! Tu m’as fait de la peine.

Pionceux, entrant du fond.

Madame, c’est une visite… M. et madame Bartavelle.

Loïsa, à part.

Ils prennent bien leur temps ! (Haut à Pionceux.) Rangez cette table.

Pionceux range la table de jeu contre le mur à gauche.