Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 10.djvu/255

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officier de santé, continue à donner des consultations de midi à quatre heures… » Ça me fera connaître ! (Il se rassied et appelle.) Garçon ! garçon !

LUCIEN, sortant du café.

Voilà ! voilà !… Grog ? absinthe ? vermouth ?…

Il frotte la table.
PAPAVERT.

Il est embêtant avec son vermouth !… Donne-moi une plume et de l’encre.

LUCIEN, les prenant sur l’appui de la fenêtre.

Ah bah !… voilà ! voilà !

Il s’assied à une table au troisième plan et lit le journal.
PAPAVERT, écrivant.

Je crois que c’est une très bonne idée !

LÉOPARDIN, entrant par le fond, à droite.

Sapristi ! que je souffre ! (Il tient son mouchoir sur sa joue.) On m’a dit qu’il y avait un dentiste dans cette rue… Oh là ! là !… (Appelant.) Garçon !

LUCIEN, se levant et accourant.

Voilà ! voilà ! Grog ? absinthe ? vermouth ?

LÉOPARDIN.

Non, pas vermouth !… Oh là ! là !… Le dentiste, s’il vous plaît ?

LUCIEN.

Le dentiste ?… là !… en face !… Monsieur ne prend pas autre chose ?

LÉOPARDIN.

Merci. (Le garçon revient s’asseoir.) Décidément, je vais me la faire arracher… parce que, quand on souffre, il n’y a pas à hésiter !… (Il pose la main sur le marteau de la porte et