Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 10.djvu/256

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s’arrête tout à coup.) Tiens !… tiens !… c’est bien drôle !… je ne souffre plus !… c’est parti… tout à fait !… je serais bien bête de me faire arracher une dent qui me laisse tranquille !… Cinq francs de gagnés ! (Appelant.) Garçon !

LUCIEN, se levant et accourant.

Monsieur ?

LÉOPARDIN.

Ca va mieux ! merci… (S’en allant.) Ca va mieux.

LUCIEN, à part.

Eh bien, qu’est-ce que ça me fait ?

Léopardin sort par la droite, troisième plan.

Scène II.

PAPAVERT, LUCIEN.
PAPAVERT, achevant d’écrire.

La ! voilà qui est terminé !… Mais des lettres d’invitation, ça ne suffit pas… il faut des invités… jeunes et célibataires… il vient beaucoup de petits messieurs dans ce café… il faut que je questionne adroitement le garçon.

Il frappe sur la table.
LUCIEN, essuyant la table.

Grog ? absinthe ? vermouth ?…

PAPAVERT.

Vermouth !… Si tu continues, je te retire ma pratique !

LUCIEN.

Vous ne prenez rien !