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Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 10.djvu/297

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ALEXANDRA, majestueuse et calme.

Pour que tout lien soit rompu entre nous, je vous rapporte ce dernier symbole d’une familiarité… grotesque !

Elle lui jette le bonnet de coton avec mépris.
FARIBOL.

Respectez mon bonnet de nuit, madame ! Il pourrait être le père de vos enfants !

FRANÇOISE, entrant par le fond.

Monsieur !

FARIBOL, lui posant sur le bras le matelas et le traversin.

Quoi ?

FRANÇOISE.

C’est M. de Saint-Gluten qui renvoie chercher de vos nouvelles.

FARIBOL.

Encore ?… Ça va très bien ! merci ! (À part, agacé.) Il est obligeant, mais très ennuyeux !…

FRANÇOISE.

Madame, j’ai porté les lettres à l’étude… ils viendront tous !

FARIBOL.

Hein ?

ALEXANDRA.

Parfait ! tu feras du punch !

Françoise sort par la droite.
FARIBOL, à Alexandra, qui s’arrange devant la glace.

Du punch ?… cette robe de bal ?…

ALEXANDRA.

Oui ; j’attends du monde… je donne une soirée.