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Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 10.djvu/298

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FARIBOL.

Une soirée ! en mon absence !… et à qui, madame ?…

ALEXANDRA.

J’ai mon cousin le second clerc… et je l’ai invité… avec toute son étude.

FARIBOL.

Comment ! des clercs de notaire ?…

ALEXANDRA.

Pourquoi pas ?… Ils sont français… et vaccinés !

LÉOPARDIN, sortant du cabinet.

Oh ! la bourgeoise ! (À Faribol.) Elle est très bien !

FARIBOL, impatienté.

Tu m’ennuies ! (À Alexandra.) Madame, je vous défends…

LÉOPARDIN, saluant Alexandra.

Léopardin jeune… Je suis la flûte.

ALEXANDRA, lui tournant le dos.

Qui vous dit le contraire ?…

FARIBOL.

Je vous défends de recevoir des clercs, madame !

ALEXANDRA.

Trop tard !… mes lettres sont parties… et puis j’ai un peu de migraine… j’ai besoin de quelques distractions !

LÉOPARDIN, à part.

Elle est gaillarde ! je suis fâché d’avoir une gastrite !

Il remonte et gagne la gauche.
FARIBOL.

Ah ! c’est comme cela ?… Madame, je vous préviens que pas un homme au-dessous de cent dix ans ne mettra les pieds ici !