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ACTE TROISIÈME.


Un salon octogone disposé pour un bal chez Papavert. — À gauche, une porte. — Dans le pan coupé du même côté, porte conduisant dans d’autres salons. — Au fond, grande porte ouvrant sur une antichambre, décorée et éclairée. — Les entrées du dehors se font par cette porte et viennent de la droite de l’antichambre. — Dans le pan coupé de droite, une grande fenêtre. — Devant la fenêtre, une estrade et un pupitre double pour les musiciens. — À droite, une porte.


Scène PREMIÈRE.

PAPAVERT, puis CORINNE.
Au lever du rideau, on voit des invités se promener dans la pièce du fond.
PAPAVERT, en scène, tirant sa montre.

Dix heures moins sept !… et pas d’orchestre, c’est inimaginable !…

CORINNE, entrant par l’angle de gauche.

Eh bien, monsieur… ces musiciens ?

PAPAVERT.

Je n’y comprends rien !… voilà leur estrade… voilà leurs pupitres… et ils n’arrivent pas !…